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Le dollar versus le franc congolais : un duel instable

Marché de change : le roi dollar déculotté

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Le rapport entre le dollar américain (USD) et le franc congolais (CDF) suscite à nouveau de vives interrogations : quel est le taux en vigueur ? Que révèlent les récentes fluctuations ? Et surtout, quelle trajectoire pour l’avenir ?

 

Le taux actuel : entre stabilisation et variations

Depuis mai 2024, le taux de change oscille dans un couloir relativement étroit, aux alentours de 2 800 CDF pour un dollar, à la fois sur les marchés officiels et parallèles.

Au cours des semaines récentes, le franc congolais a montré des signes d’ appréciation :

De 7 à 14 mars 2025, le taux officiel est passé de 2 862,18 à 2 860,63 CDF, soit une progression de 0,05 % .

Entre le 15 et 22 août 2025, une intervention de la Banque centrale via la vente de 50 millions USD a contribué à renforcer le franc : le dollar est descendu à 2 849,73 CDF, soit une appréciation de 0,87 %.

Actuellement, la dollar se négocie dans la rue contre 2.500 voire 2450 FC . Cette (in)stabilité  masque des tensions persistantes : sur certaines périodes, le franc congolais a perdu du terrain face au dollar.

Les facteurs qui façonnent les mouvements

L’évolution du taux de change entre l’USD et le CDF est le reflet d’un jeu complexe d’influences nationales et internationales. Parmi les principaux moteurs, on peut identifier :

 

1. La demande de devises pour les importations et paiements internationaux

L’économie congolaise reste fortement dépendante des importations, ce qui génère une demande soutenue de dollars. Lorsque les recettes en devises sont insuffisantes, la pression sur le franc congolais s’accroît.

 

 

2. La rareté relative des devises étrangères

En période de resserrement monétaire ou de flux entrants limités (investissements étrangers, exportations moins lucratives), l’offre de dollars peut se réduire, alimentant une tension sur le marché des changes.

 

 

3. La structure de l’économie et le déficit productif

Avec un secteur industriel peu diversifié et une base productrice limitée, la RDC peine à générer suffisamment de devises via l’exportation de biens à forte valeur ajoutée.

 

 

4. Interventions de la Banque centrale

La Banque centrale du Congo (BCC) agit parfois sur le marché des changes pour lisser les fluctuations — comme la vente de 50 millions USD en août 2025 — mais ses moyens sont limités.

 

 

5. Facteurs externes

Les conditions financières internationales (taux d’intérêt aux États‑Unis, politiques monétaires globales, chocs sur les matières premières) influencent les flux de capitaux et la demande pour le dollar.

 

 

6. Inflation et crédibilité monétaire

La relation entre l’inflation interne et le taux de change est forte : une monnaie mal perçue ou une politique monétaire non crédible encouragent la dollarisation, ce qui renforce encore le recours au dollar.

 

 

 

Les inquiétudes : risques et fragilités

 

Plusieurs inquiétudes se dégagent de cette conjoncture :

 

Erosion du pouvoir d’achat

Si le franc congolais continue de se déprécier, les biens importés (équipements, carburants, médicaments) deviendront encore plus coûteux pour les ménages.

 

Pression inflationniste

La dépréciation monétaire peut alimenter une spirale inflationniste, en particulier dans un contexte de dépendance aux importations.

 

Dollarisation accrue

En cas de perte de confiance dans le franc congolais, les agents économiques (entreprises, ménages) peuvent davantage privilégier le dollar dans les transactions.

 

Capacité limitée de la BCC

Face à des chocs majeurs, les réserves de change pourraient s’avérer insuffisantes pour défendre la monnaie nationale sur le long terme.

 

Chocs externes

Des retournements sur les marchés mondiaux (hausse des taux américains, choc sur les matières premières, crise mondiale) pourraient amplifier les tensions sur les devises africaines.

 

 

Perspectives : vers quel avenir ?

 

Les projections suggèrent une légère dépréciation modeste du franc congolais. Selon les modèles macroéconomiques compilés par Trading Economics, le taux USD/CDF pourrait s’établir autour de 2 887 CDF d’ici la fin du trimestre, et à 2 893 CDF dans 12 mois.

 

Cette projection modérée reflète l’idée que le franc congolais pourrait continuer de subir une pression, mais sans cassure brutale, à condition que le gouvernement et la Banque centrale adoptent des politiques macroéconomiques prudentes.

 

Pour limiter les risques, plusieurs actions s’imposent :

 

Renforcer les réformes structurelles : diversification de l’économie, stimulation de la production locale, réduction du déficit commercial.

 

Améliorer la mobilisation des recettes internes pour réduire la dépendance aux devises.

 

Maintenir une gestion monétaire crédible, avec des interventions ciblées sur le marché des changes.

 

Consolider les réserves en devises pour disposer d’un tampon face aux chocs externes.

 

Encourager une meilleure coordination entre la politique budgétaire et monétaire pour éviter des déséquilibres.

 

 

 

—

 

Conclusion

Le duel entre le dollar et le franc congolais reste incertain. Si le franc a parfois montré des signes de regain, les fragilités structurelles de l’économie congolaise, la dépendance aux importations et la vulnérabilité aux chocs externes font peser des risques réels. L’avenir de la monnaie nationale dépendra largement de la capacité des pouvoirs publics à stabiliser le cadre macroéconomique, à diversifier l’économie et à préserver la confiance des acteurs.

 

 

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