Le Président Félix Tshisekedi est entré mercredi soir chez Christophe Mboso. Vraisemblablement, cette rencontre avait un seul objectif : le retour, mieux la succession de l’homme de 83 ans à Vital Kamerhe (66 ans) au perchoir du nouveau bureau de la Chambre basse du Parlement congolais en gestation.
Selon nos sources, le dévolu est jeté sur l’intemporel Mboso pour une mission suicide, claire et précise : faire passer la révision constitutionnelle pour baliser le chemin au 3ème mandat, voire plus, de l’actuel chef de l’État. Chose que l’homme actuellement au perchoir ne veut pas du tout entendre de cette oreille, ruminant depuis toujours ses intentions de briguer la magistrature suprême à l’horizon 2028.
Pour l’instant, vive la guerre de palais : ça sent le roussi à l’Union sacrée, du reste sur le point d’éclater, partant de l’Assemblée nationale. En réalité les carottes sont déjà cuites et le paroxysme atteint même si l’on creuse encore pour orner les formalités de sortie du bureau en place.
D’autre part, des soupçons pèsent sur Vital Kamerhe, accusé de prendre ses distances avec certaines décisions stratégiques du régime et d’être plus proche de ceux qui régnent dans la partie Est de la Rdc. Et pour preuve, le soutien accordé par Kamerhe à la conférence de la Fondation Thabo Mbeki en Afrique du Sud, désavouée par Kinshasa, aurait accentué les tensions.
Au même poste, il y a peu, Mboso était déjà à la manœuvre de la révision ou changement de la constitution, c’est selon. Il est donc la cartouche idéale pour piloter cette prophétie de Jean-Marc Kabund : »l ‘UDPS fera la remise et reprise avec Jésus-Christ ».
Les dés sont jetés et seul l’avenir en dira long.
Badinews